Interview

Je viens d'une communauté de pécheurs.

Il n'y avait que le salaire de mon père pour nourrir 5 personnes.

Donc j'ai dû apprendre à travailler.

Il n'y avait pas d'autre solution, je n'étais pas doué pour les études.

Et personne ne pouvais m'aider à m'améliorer à l'école.

Mais mon père m'a appris la menuiserie.

J'étais jeune lorsque j'ai appris les différentes parties du métier : couper, raboter, faire des mortaises et des tenons.

L'ensemble de la menuiserie, c'est la seule chose que je connais.

Au début notre travail consistait essentiellement à restaurer de vieux meubles.

Nous avons appris des menuisiers charpentiers qui travaillaient sur le terrain.

Mais nous sommes des ingénieurs mécaniques, on achetait des livres.

On étudiait les différents types d'assemblages et comment améliorer ce qu'ils faisaient.

Les travailleurs Indiens ont pour habitude d'utiliser les moyens du bord.

Donc ils s'adaptent à tout et n'importe quoi.

Ils vont trouver un morceau ici et une planche là, faire un peu d'assemblage et réaliser leur projet.

Et grâce à cette façon de se lancer et apprendre de tout, ils sont capables d'assimiler les technologies très rapidement.

Il y a plus de demande mais un vide se crée en même temps.

Apprenez à bien travailler et votre avenir sera brillant.

Les clients viendront vous chercher, pas l'inverse.

C'est certain.

Ceux qui sont nouveaux dans le métier doivent d'abord avoir envie d'apprendre.

L'apprentissage complet et précis se fait étape par étape pour pouvoir approfondir ses connaissances.

Ce n'est pas difficile d'acquérir une nouvelle compétence.

Si vous faites quelque chose de vos mains il y aura toujours quelqu'un pour l'acheter.

Le bois brut provient des forêts

Vous pourriez le regarder et vous demander comment en faire un produit fini.

Il suffit de le faire, et c'est du travail.

Si vous travaillez avec coeur, vous vous en rendrez compte.

Et lorsque votre pièce est enfin prête, vous pouvez apprécier sa beauté.